Des financements au service des entreprises de déforestation
A travers leurs prêts et leurs facilités de crédit, des grandes banques mondiales participent directement au financement d’entreprises qui détruisent la forêt indonésienne. Face au manque de transparence de ces banques, de grandes organisations – comme Greenpeace – s’impliquent dans la dénonciation de ces pratiques. Grâce à leurs investissements, des milliard de dollars sont accordés au profit d’entreprises produisant de l’huile de palme. Cette industrie est la principale source de la déforestation en Indonésie.
En 2014, 4 grandes banques européenne devaient déjà rendre compte de leurs financements douteux auprès d’un producteur indonésien d’huile de palme. Rien qu’en France, 3 banques au rayonnement mondial, sont impliquées avec plusieurs entreprises actives dans le secteur de l’huile de palme.
Voici une vidéo qui présente l’impact sur la forêt d’une entreprise indonésienne productrice d’huile de palme, responsable de déforestation illégale dans le Kalimantan occidental en Indonésie.
Une promesse de changement
En réaction à certaines accusations ou simplement afin d’améliorer leur transparence, des banques proposent de nouvelles pratiques et projets.
Par exemple, HSBC a récemment mis en place une politique « zéro déforestation ». Cette politique vise à renforcer les critères de sélection de ses clients. Ceux-ci devront donc suivre de nouvelles conditions afin de garder leur financement. Les producteurs d’huile de palme devront s’engager pour la protection des forêts en général, sur leurs nouvelles plantations, ainsi que la vérification de leur politique par un organisme indépendant. HSBC s’engage aussi à être plus transparente sur ses financements.
Un suivi des promesses de la banque est possible notamment en surveillant les activités des entreprises qu’elle soutient grâce aux images satellites.
Les banques de plus en plus responsabilisées ?
La majorité des financements accordés aux entreprises exploitantes des terres en Malaisie, Chine et en Indonésie sont à destination des secteurs de l’huile de palme, du papier et du bois. En favorisant directement ces activités, les banques doivent donc également répondre de leurs choix d’investissement et de financement. Malheureusement, les banques ne jouent pas tous le jeu et manquent totalement de transparence.
Citoyens, à nous d’agir !
Tout d’abord, nous avons le choix des banques aux quelles nous voulons confier nos économies. Pour réduire notre impact sur la déforestation, nous devons donc faire confiance aux banques responsables. Pour cela, vous pouvez consulter le “Dirty Bankers report” de Greenpeace et le site Forest And Finance.
Découvrez des projets de reforestation et d’agroforesterie en Indonésie
À vous d’agir ! Pour faire pression sur le gouvernement indonésien, qui favorise à grande échelle à la déforestation de la forêt de Papouasie, je vous invite à participer à la pétition lancée par l’association Sauvons la forêt.
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